Humanoïdes félins, les Tchirgis sont originaires de la planète Saiph, un monde de jungles, de savane et de déserts brulants. Peuple guerrier et dominateur, les Tchirgis sont organisés sur un système clanique qui exalte l'honneur, le courage et la guerre. La couardise, la compassion et la peur sont des péchés sans nom pour leur civilisation.
Physiologie
Il existe trois variantes de l'espèce Tchirg, variantes qui
sont respectivement de la moins à la plus nombreuse les Damousses (dont le pelage
rappelle celui du tigre), les Kardes (dont la robe est noire) et les Zaktes (au pelage
tacheté). Bien que les croisements entre variantes soient fertiles, la civilisation
tchirg est très chatouilleuse à ce sujet. La variante Damousse occupe sur Saïph une
place similaire aux occidentaux blancs du 20ème siècle terrien. A l'origine,
les clans Tchirgis étaient exclusivement composés d'une variante mais plusieurs clans
mixtes, presque toujours dirigés par des Damousses ont vu l'apparition petit à petit.
Les clans traditionnels méprisent ces clans mixtes.
Màles et femelles Tchirgis sont de taille et poids équivalents, la moyenne tournant pour un Zakte aux alentours de 185 cm et 95 kg, les Kardes avoisinant généralement les 205 cm pour 110 kg et les Damousses atteignant fréquemment les 215 cm pour 145 kg.
Comme la plupart des félins, les Tchirgis possèdent un excellente vue nocturne, des griffes rétractiles et une oreille interne particulièrement développée. Leurs capacités physiques sont en moyenne comparable à celles d'athlétes humains surentrainés.
Croyances
Les Tchirgis n'ont pas de religion établie mais possèdent
un culte des ancètres du clan, afin de faire perdurer les prouesses guerrières de leurs
ascendants et s'encourager à les dépasser. Un Tchirg se doit en toutes circonstances de
porter fièrement car il se doit d'égaler et surpasser ses glorieux ancètres. Selon les
Tchirgis, il arrive qu'au cours d'un combat, un guerrier soit possédé par l'esprit des
fondateurs du clan, fondateurs dont la légende fait remonter l'existence à l'aube de la
civilisation Tchirg. Le guerrier devient alors une véritable brute sanguinaire sans
aucune retenue, un Shafirin. Il doit être tué par ses frères et surs s'ils ne
veulent pas être massacrés par cette brute sauvage mais sa mort est glorieuse et
honorable, c'est la plus belle mort qui puisse ètre.
Contrairement à certaines civilisations, les Tchirgis n'ont pas de concept comme le Valhalla ou le Paradis du Guerrier.
Après la bataille, les Tchirgis reviennent au foyer de leur clan ou appelent par radio ceux qui y sont restés pour le protéger. Le soir venu, les survivants et le clan tout entier si possible chantent les exploits de leurs compagnons morts tandis que les patriarches du clan jugent chaque guerrier tué. Les noms de ceux qui sont jugés dignes rejoignent la longue liste des guerriers morts et leur àme rejoint le Foyer du clan. Ceux qui sont jugés indignes sont oubliés, leur nom n'est plus prononcé, personne ne fait allusion à eux et leur àme est condamnée à errer jusqu'à la fin des temps.
Us et Coutumes
Dans la mesure du possible tous les enfants Tchirgis naissent
dans des pièces du Foyer réservées à cet effet. Les mères Tchirgis connaissent par
cur la liste des guerriers morts dont le souvenir est honoré, depuis l'aube du
clan. Lorsque l'enfant pousse son premier cri, sa mère le berce en récitant cette liste
de noms afin d'attirer sur lui la bienveillance des esprits des ancètres qui le guideront
et lui insuffleront la force et le courage. Les enfants Tchirgis courent à quatre pattes
dés leur deuxième mois et marchent debout dés leur dixième mois. Ils acquièrent
généralement la parole vers un an. Les Tchirgis n'ont pas de notion comparable à
l'adolescence mais l'individu atteint sa taille adulte aux alentours de 11 à 13 ans selon
les personnes. Lorsque sa taille ne varie pas pendant dix mois consécutifs, le Tchirg est
considéré comme un adulte et c'est seulement à ce moment là qu'il peut partir en
guerre. Bien évidemment, un enfant Tchirg est tout à fait capable de combattre pour
défendre le Foyer du clan et les jeux Tchirgis ne sont qu'une forme simplifiée
d'entrainement.
Les Tchirgis sont carnivores mais leur système digestif supporte assez bien d'autres aliments, parfois utilisés en cas de disette prolongée. Néanmoins, manger volontairement des fruits ou des légumes alors qu'on dispose de réserves de viande est un acte honni par les Tchirgis et les autres espèces omnivores ou végétariennes sont traitées de "mangeurs de feuilles" et méprisées. Bien évidemment, les Tchirgis ne comprennent absolument rien à l'agriculture ou à l'horticulture et limitent l'élevage aux grandes cités claniques ou aux zones climatiques ou la chasse peut se révéler aléatoire. En dehors de cette activité restreinte d'élevage, les seuls animaux domestiques des Tchirgis sont des espèces dangereuses ou carnassières considérées par leurs maitres de la même manière que des chiens de combat par un humain.
En plus d'être de grands guerriers, les Tchirgis sont également de très bons chasseurs, individuellement et en meute. Généralement, le Tchirg ne chasse seul que pour des raisons spirituelles, afin de retrouver ses racines et se rapprocher de l'état animal d'où sont issus ses ancètres des vastes plaines de Saïph. Les Tchirgis n'utilisent pas d'animaux pisteurs car ils n'en ont nul besoin. Ils n'utilisent pas non plus de senseurs électroniques ou autres dans la chasse mais ils s'en servent couramment pendant la guerre contre des adversaires possédant des moyens de camouflages technologiques. Afin de pouvoir chasser tout leur content, les Tchirgis contrairement à beaucoup d'espèces intelligentes n'ont pas procédé à l'éradication des espèces comestibles ou dangereuses à proximité de leurs communautés. En fait, il arrive parfois qu'un prédateur soit tué au beau milieu d'une rue ou qu'un groupe de chasseurs pourchasse le gibier à travers les quartiers périphériques.
Dans la société Tchirg, màles et femelles sont égaux, sauf pendant la grossesse ou la femelle devient gardienne du Foyer avec les Patriarches et les enfants. Le terme de Patriarches est une traduction approximative vu que cette assemblée compte des femelles aussi bien que des màles.
Les Tchirgis ne demandent jamais plus d'une seule fois quelque chose. Si on leur refuse ce qu'ils demandent, ils frappent. Désobéir à un Tchirg ou lui refuser ce qu'il demande est le meilleur moyen de mourir.
Les Tchirgis ne négocient que rarement et seulement s'ils peuvent conserver leur honneur et partir la tète haute. Celui qui arrive à les vaincre doit les ménager s'il veut éviter de devoir massacrer tout un clan car même les enfants et les femelles enceintes se battront pour sauver l'honneur du clan dans la mort si on les humilie en plus de les vaincre. Lorsqu'un clan en défait un autre, les vieillards sont tués, les enfants assimilés dans le clan et les guerriers des deux sexes capturés soumis à plusieurs nuits de torture rituelle (les Soixante Sept Douleurs). S'ils endurent dignement ce supplice, ils deviennent membres du clan vainqueur et leur sang est mélé à celui de leur nouvelle famille dont ils adoptent les ancètres. S'ils faiblissent, leur agonie se termine dans la fosse aux lézards qui ont ainsi l'occasion de manger de la viande saignante
Relations avec les autres espèces
Vis à vis des autres espèces intelligentes que leur peuple
à rencontré, les Tchirgis ont une attitude extrèmement violente et épargner des
victimes sans défense est un concept qui n'existe pas chez eux. Les Tchirgis ne font
pas de prisonniers parmi les populations civiles ou les espèces non-violentes qu'ils
exterminent simplement jusqu'au dernier. Par contre, les combattants d'autres races
peuvent s'attirer leur respect et ils peuvent leur imposer un supplice analogue à leur
cérémonie d'adoption (les Soixante Sept Douleurs) mais qui se solde par la libération
du prisonnier s'il survit à cette épreuve. Il existe donc des individus d'autres races
sur les planètes conquises par les Tchirgis et quelquefois, il y a eu suffisament de
survivants pour que l'espèce recommence à se multiplier. Contrairement aux autres
espèces conquérantes qui extermineraient ou parqueraient ces rescapés afin de les faire
travailler de force, les Tchirgis n'ont aucune pratique de ce genre et les petites
communautés qui sont parvenues à subsister de cette manière sont laissées livrées à
elle même tant qu'elles n'empiètent pas sur les territoires exploités par leurs
vainqueurs. Cependant, une quantité appréciable de Tchirgis apprécient de pourchasser
une proie intelligente
Dans la pratique, plusieurs espèces capables de voyager entre les étoiles ont ainsi été réduites à quelques familles de nomades arpentant les zones de leur monde natal sans intérêt pour les nouveaux occupants. Bien évidemment, toute tentative de riposte par la force déclenche à nouveau les hostilités et le massacre mais une fois de plus, les captifs les plus braves sont laissés libres. La notion de génocide total d'une espèce est étrangère à la mentalité Tchirg qui respecte la bravoure et la résistance à la douleur plus que tout. Dans l'absolu, une espèce décimée qui continuerait à combattre pour défendre sa planète conquise est plus digne de respect aux yeux des Tchirgis que des vaincus qui se replient dans des zones écartées pour survivre tant bien que mal. Ce qui fait qu'à long terme, la plupart des espèces soumises ont fini par disparaître totalement, soit par manque de ressources naturelles, soit par d'insuffisantes facultés d'adaptation à une vie sans confort technologique soit tout simplement parce que les multiples tentatives de rebellion ont fini par tuer jusqu'au dernier survivant. Mais la mémoire des espèces qui se sont battues jusqu'au bout perdure dans les légendes Tchirgis et leur nom est honoré comme celui de braves et courageux adversaires. C'est à peu près la seule forme de considération envers une autre espèce dont sont capables les Tchirgis et des notions comme le tourisme, la curiosité ethnologique ou sociologique, les échanges entres espèces de mentalités différentes ne signifient rien pour les guerriers de Saïph.
Face à une race de puissance comparable à la leur, les Tchirgis se montrent circonspects et tentent fréquemment de tester les défenses ennemies ou de comparer les performances de ses guerriers dans des embuscades. Dans le conflit, tous les coups sont permis mais il est arrivé que certains chefs Tchirgis respectent suffisamment un adversaire valeureux pour qu'ils se comportent honorablement avec lui et arrangent à l'avance les modalités de leur affrontement. Dans les rares occasions ou un Tchirg est capturé par une autre race, le traiter de manière "civilisée" selon le terme humain est une insulte gravissime. Le prisonnier s'attend à être torturé et insulté et conservera une certaine fierté en crachant à la figure de son ennemi alors que le traiter comme un nouveau-né ou un mangeur de feuilles revient à lui dénier toute fierté et provoque une violence mortelle et immédiate. Cependant, la civilisation Tchirg est aussi imprégnée de la valeur symbolique des actes et un captif traité avec respect et admiration sans être torturé peut même développer un certain respect et une certaine loyauté pour ses vainqueurs. Dans le fond, toute attitude tendant à prouver à un Tchirg qu'on pourrait le torturer ou l'insulter mais qu'on ne le fera pas parce qu'on sait pertinemment qu'il ne se laissera pas fléchir est un bon moyen d'aborder des discussions que l'on pourrait qualifier de "diplomatiques" mais il faudra à tout moment veiller à préserver l'honneur et la fierté (très susceptible) du captif.
Technologie
Les Tchirgis possèdent un niveau technologique élevé en ce
qui concerne les armes et la médecine mais la chirurgie esthétique (qui efface les
cicatrices) et les anesthésies (qui neutralisent la douleur) leur sont virtuellement
inconnus. La technologie Tchirg est facilement reconnaissable par sa simplicité
fonctionelle, sa rudesse apparente et les ornementations très classiques et sans
imagination qui recouvrent pratiquement toutes les surfaces planes et courbes. Les navires
spatiaux Tchirgs sont généralement des transports de troupe ou des intercepteurs et
cette espèce éprouve de grande difficultés psychologiques à envisager une bataille
spatiale dépourvue d'abordages ou d'affrontements individuels entre pilotes de chasseurs.
Par voie de conséquence, les destroyers, les torpilleurs, les forceurs de blocus et
autres navires spécialisés sont rares dans leurs escadres. Les Tchirgs n'ont jamais
conçu d'Intelligences Artificielles.
Arts et Culture
La littérature Tchirg se limite à première vue à des
comptes rendus de batailles glorieuses ou à des poèmes faisant l'apologie de la
violence. Il existe cependant une certaine quantité d'histoires sur des personnages
semi-mythologiques qui ressemblent aux fables humaines en ce sens qu'elles sont destinées
à montrer par l'exemple ce qu'un Tchirg doit faire et ce qu'il ne doit pas faire.
L'odorat extrèmement développé des Tchirgis les poussent à s'intéresser à diverses
compositions chimiques sources de véritables concerts olfactifs et même si la plupart du
temps l'individu ou la famille mange la viande crue, il est extrèmement bien vû de
savoir cuisiner la viande pour des hôtes de marque, surtout si elle est agrémentée de
senteurs particulièrement flatteuses. De même, les boissons et alcools particulièrement
forts sur le plan olfactif sont très appréciés et un tchirg peut passer des heures à
renifler le contenu d'une bouteille sans y gouter.
La peinture, la sculpture et les autres arts visuels sont très peu répandus chez les Tchirgis qui n'utilisent la vidéotransmission et la radio que pour communiquer. Ainsi, les films, documentaires, concerts et autres manifestations habituellement radio et télédiffusées sont inconnues de ce peuple. La seule forme de spectacle de masse que les Tchirgis connaissent consiste en de multiples cérémonies au cours desquelles on rend hommage aux ancètres, on glorifie un guerrier audacieux ou l'on danse les sauvages danses de la guerre et des amours.
CARACTERISTIQUES | Valeur | Moyenne |
INTELLIGENCE | 2 - 10 | 5 |
SENS | 4 -10 | 7 |
REFLEXES | 7 - 12 | 9 |
DEXTERITE | 5 - 10 | 6 |
FORCE | 8 - 12 | 10 |
CONSTITUTION | 8 - 12 | 10 |
MOUVEMENT | 6 - 12 | 7 |
EMPATHIE | 2 - 7 | 4 |
VOLONTE | 2 - 9 | 4 |
APTITUDE TECHNIQUE | 2 - 10 | 5 |
PUISSANCE PSIONIQUE | 2 - 6 | 3 |
Facultés Spéciales | ||
- Sens Affinés (Vue, Odorat) : +2 en
Observation si applicable - Griffes Retractiles, Dégats : 1d6+FOR - Zaktes : pas d'ajustements aux caractéristiques - Kardes : +1 en CON, +1 en VOL - Damousses : +1 en FOR, CON et MV |