Le principal modèle de Loronar dans la catégorie yachts pour particuliers aisés, le Baudo est un appareil qui allie un profil élégant, une vitesse subluminique impressionante, une excellente prise en main et des aménagements plus que corrects. Ses seuls handicaps sont sa relative fragilité et l'absence d'armement de série mais la plupart de ses propriétaires ont les moyens de remédier à cela sans trop de soucis pour leur compte en banque.

Le pilote ainsi que les passagers sont hébergés dans des cabines individuelles. Le yacht comporte un salon privé, une cuisine/coquerie alliant les capacités d'un modèle standard a diverses installations pour les préparations plus raffinées, deux salles de bain individuelles et une décoration basique simple mais esthétique qui permet au propriétaire d'ajouter sans problème des éléments plus baroques ou ridicules. Nombres d'entres eux reconvertissent une cabine ou un des salons en bureau ou en salle des trophées. Le Baudo possède également une petite infirmerie de bord (un lit repliable) et une pièce avec des accès pratiques aux moteurs et principaux composants, facilement transformable en atelier.

La plupart des propriétaires de Baudo sont des cadres corporatistes qui ne l'utilisent pas que pour la plaisance mais en font également leur bureau volant en voyageant là ou leur métier les amène en compagnie d'un état-major trié sur le volet. On peut donc le considérer à la fois comme un yacht et un vaisseau professionnel. Une partie de son confort est dù au fait que le mobilier est partiellement escamotable ou repliable ce qui fait que certaines personnes lui préfèrent des modèles plus luxueux et imposants ou l'on peut gaspiller davantage de place et caser un tas de choses aussi volumineuses que couteuses.

Le Baudo profite également de la politique de design modulaire de Loronar (déjà très utilisée sur les croiseurs de classe Strike) et la plupart des pièces peuvent être agrandies, modifiées ou reconverties à un autre usage permettant donc d'héberger plus de passagers ou au contraire moins de monde mais dans des conditions encore plus spacieuses.

Illustration : Tim Bobko/Thomas O'Neill
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