Shadowspace - Technologie Orbitale
Les corporations sont les puissances orbitales majeures mais leurs
intérets sont (ce qui ne surprendra personne) peu liés à la Découverte ou la Science
mais à des préoccupations nettement plus commerciales. En fait, le business qui rapporte
le plus dans le domaine de l'exploration spatiale est encore celui des lanceurs orbitaux,
ce qui explique comment AresSpace et certains composantes du NSDC comme Fuchi et
Mitsubishi sont parvenus à acquérir un poids important dans la conquète spatiale.
Nombreux sont les états et conglomérats prèts à payer le prix fort pour mettre sur
orbite leurs satellites de communication protégés, leurs espions orbitaux et leurs labos
d'armement, voire leur arsenal militaire
mais les travaux de certains cerveaux
particulièrement intelligents ont amené les laboratoires installés outre-terre à
procéder dés leur apparition à des recherches dans les domaines suivants :
Alliages
Pour une résistance comparable à la pression, la
chaleur, la traction ou la torsion, les alliages conçus en orbite ont un poids d'environ
80 % de celui de leurs équivalents terrestres. Les alliages orbitaux sont encore peu
utilisés et coutent environ 500 % du prix d'un alliage terrestre dont la résistance est
comparable. Les véhicules conçus à partir de tels alliages étant plus légers, ils
sont généralement plus maniables et plus économes en consommation de carburant. Les
armures et blindages sont également moins génants mais le principal domaine
d'utilisation demeure le batiment ou les poutres maîtresses en alliages orbitaux offrent
toutes les garanties de leurs équivalents terrestres tout en surchargeant moins la
structure par leur masse plus réduite.
Cristaux Synthétiques
Alternative révolutionnaire aux mémoires
informatiques en cristaux de silicium et Terradopsyne, Les cristaux orbitaux sont LA
découverte du moment et attendent d'être commercialisés. Leurs concepteurs (Fuchi
Industrial Electronics) prétendent qu'ils sont plus fiables, d'un meilleur rendement et
d'une durée d'utilisation plus importante que leurs équivalents terrestres mais les
évènements mentionnés dans l'historique de l'année 2052 ont amené leur
commercialisation à être repoussée de quelques mois. En admettant que la nouvelle
génération de cristaux soit utilisable, leur fiabilité permet de multiplier par 1.5 la
cadence de transfert ou d'import/export d'un cyberdeck s'ils sont utilisés pour ses
mémoires. De même, ils peuvent également remplacer les fibres optiques et soulager
significativement les réseaux de communications surchargés. Par rapport à un
équivalent terrestre, une fibre optique ou des mémoires de informatiques en cristal
orbital ont une durée de vie double et coutent entre 2 et 4 fois le prix du matériau
normal.
Pharmaceutique
Conformément aux prévisions des experts du siècle
précédent, certaines manipulations chimiques délicates ou presque impossibles sur Terre
se sont révélées plus aisées à réaliser en orbite. De nouveaux médicaments ont vu
le jour, en particulier dans le domaine des immuno-suppresseurs et des correcteurs
géniques mais le transport vers le sol rends leur prix prohibitif pour la grande
majorité de la population.
Les immuno-suppresseurs d'origine orbitale sont particulièrement pratiques pour les
transplants d'organes car ils augmentent de 5 % la compatibilité des substituts
organiques (Shadowrun 2ème ed, p.113).
Gériatrie et Chirurgie
Les escarres et plusieurs troubles cardio-vasculaires
ont pu être neutralisés en orbite, ce qui permet aux sujets suivant les traitements
appropriés d'envisager des opérations lourdes avec plus de chances de succès que sur
Terre. Là encore, seuls les plus riches peuvent envisager de louer une suite sur Daedalus
et les services d'une des rares équipes médicales spécialisées dans la chirurgie
orbitale. On a également constaté (mais les données demeurent contradictoires dans
certains cas) qu'un séjour continu en orbite accompagné des traitements habituels permet
de réduire sensiblement la fatigue cardiaque et les problèmes circulatoires, ce qui
explique qu'un nombre croissant de millionaires ayant atteint un àge canonique aient
décidé de tenter leur chance en déménageant sur l'orbite pendant que les chercheurs
perfectionnent les dernières techniques de rajeunissement cellulaire que l'on regroupe
sous le terme de Léonisation (cf. Shadowtech et Corporate Shadowfiles).
Energie Satellitaire
Les satellites à énergie solaire japonais alimentent d'ors et déjà pratiquement tous
les pays asiatiques et leur rendement est nettement supérieur à celui des collecteurs
solaires installés au sol, au point que certaines compagnies comme Gaeatronics par
exemple, déjà impliquées dans la collecte au sol d'énergie solaire, envisagent des
programmes orbitaux à échelle réduite. Le principal obstacle demeure le cout de
lancement de ces satellites et leur entretien. Il faut également installer des stations
collectrices au sol qui recevront les faisceaux énergétiques focalisés par les
satellites. Le Japon Impérial assure 40 % de sa couverture énergétique par ce moyen et
certains de ses pays clients jusqu'à 15 % de leurs besoins. A long terme, l'énergie
satellitaire demeure bon marché et non polluante mais la plupart des petites communautés
du genre retour à la nature comme on en trouve dans les NAO ont préféré pour des
raisons financières et logistiques en rester aux panneaux solaires à flanc de colline ou
sur les toits des habitations.
Vols ballistiques et sub-orbitaux
Outre des réseaux locaux comme les navettes Vega qui peuvent relier la plupart des
grandes villes d'amérique du nord, les avions long-courriers qui grimpent en orbite basse
assurent la liaison en seulement quatre heures entre les grands aéroports qu'ils
desservent, quel que soit leur éloignement. Bien évidemment, les mesures de sécurité
et les tarifs (environ 3 fois le prix d'un vol normal en classe affaire pour la même
destination) font que les pontes corporatistes sont quasiment les seuls à en profiter
réellement.
Cyberware Orbital (Highware)
Il s'agit à la base d'implants entièrement construits à partir de matériaux
créés en orbite : alliages spéciaux, cristaux synthétiques etc... déjà
décrits ci-dessus. Il est presque toujours assemblé en orbite bien que l'on
puisse en fait se contenter de fabriquer les composants dans les labos orbitaux
et les assembler ensuite sur terre...
Dans l'absolu on pourrait imaginer
dans un avenir proche que la technologie orbitale Highware soit également applicable aux
implants de classe alpha, béta ou delta. Elle est pour l'instant trop peu
rentable et répandue pour que de véritables recherches dans ce domaine aient
été faites. De mème, les rares expériences cybermantiques tentées sur du
Highware n'ont pas donné de résultats exploitables dans l'immédiat.
Actuellement, le cyberware orbital est réservé à certains employés des
principales puissances spatiales, la grande majorité travaillant en orbite.
Quelques individus y ont également accès sur Terre mais le remplacement des
pièces usagées/endommagées pose bien plus de problèmes que pour les
personnes vivant à proximité des unités de production... les malfonctions et
pannes inexplicables ne sont pas inconnues lorsque l'on tente de réparer un
implant endommagé en substituant des composants électroniques ou des
matériaux classiques à leurs équivalent orbitaux... le cyberware orbital
n'est pas fabriqué en série mais selon les spécifications du client, ce qui
explique son effet réduit sur l'Essence des sujets normaux.
Bien que tous les protagonistes majeurs de l'exploration spatiale aient
potentiellement accès au Highware, le fabriquer n'est pas à la portée de tout
le monde : Renraku, Shiawase et Universal Omnitech (bien que cette dernière ne
soit pas vraiment une puissance spatiale) semblent les seuls à possèder
cette capacité, tout au moins les seuls qui acceptent de fabriquer et vendre du
Highware a des gens bien informés qui leur conviennent.. On considère qu'AresSpace,
Prometheus Engineering, Saeder-Krupp, Yamatetsu, Fuchi, Mitsuhama et
Aztechnology sont certainement en mesure de fabriquer certains catégories
d'implants bien spécifiques (bodyware, headware, senseware...) pour leur usage
exclusif.
En termes de jeu, le cyberware orbital pourrait être situé à mis chemin entre
le Bétaware et le Deltaware (on aurait d'ailleurs pu le nommer Gammaware s'il
avait été une simple étape dans l'évolution des implants cybernétiques). Il
obéit aux règles suivantes par rapport au cyberware standard :
- prix : x 6
- disponibilité : +7/x3
- coùt en Essence : - 40 %
- 80 % du poids de l'implant normal (membres, armures dermales, renforcements du
squelette...).
- 1.5 fois la vitesse d'E/S de l'implant normal (datajack...).
- les scanners ont beaucoup de mal à repérer le Highware (Seuil de 10
alors que l'alphaware est à 6 et le cyber standard à 3 selon le chapitre
"Courir les Ombres" de Shadowrun 3).
Tout établissement capable d'implanter du Bétaware ou du Deltaware est capable
d'implanter du cyberware orbital.
En résumé, la technologie orbitale est encore réservée à l'élite pour quelques
années et y accéder demeure la plupart du temps impossible au Shadowrunner moyen. On peut donc imaginer un tas de gadgets ou
d'armes réservés à cette élite richissime et dont la simple possession par un runner
est source de très très gros problèmes
à chaque MJ de mettre là-dedans ce
qu'il veut